Chapitre 2

Chapitre 1


         La pluie tombait à flot. Il faisait nuit, le chien s'était arrêté près du lac pour s'abriter sous une barque retournée. Il avait faim et froid. Il s'était blotti contre la couverture du bébé en espérant qu'à eux deux, ils auraient plus chaud.
         Le soleil commençait à pointer à l'horizon. Les premiers rayons dessinaient des reflets d'or sur la surface de l'eau. Glodéric se leva au chant de son coq. Il poussa un morceau de tissu accroché à un morceau de bois devant la fenêtre. Cela lui permettait de mieux dormir la nuit car la lueur de la lune le gênait. La lumière encore faible du soleil éclairait à peine la maison du marin. On pouvait apercevoir une table en bois et deux tabourets. Plus loin, dans le font, se tenait un meuble, une sorte d'étagère où était rangés des bols, des casseroles, des poêles et deux verres. A coté, il y avait une cheminée qui permettait de faire cuire sur un grillage posé au-dessus de celle-ci. La chaleur du feu chauffé la maison mais permettait aussi de cuisiner. Glodéric rentra dans une petite pièce où il y avait une grande bassine remplie d'eau posée sur un four. Il prit un peu d'eau dans la marmite puis s'en lança à la figure. Il prit un morceau de tissu et s'essuya le visage. Il se passa les doigts dans les cheveux, histoire d'enlever les plus gros nœuds et fit une tresse. Glodéric avait les cheveux longs. Il ressortit et se dirigea vers un meuble dans le " coin chambre " ; le meuble était aussi grand que l'étagère de la cuisine mais celui-ci était fermé. Il en ouvrit les portes et pris un pantalon et un tee-shirt.
         L'eau qu'il avait préalablement placée dans une casserole se mit à bouillir. Il prit un bol et un sachet en tissu qu'il avait rempli d'herbe. Il versa l'eau bouillante dessus. Ensuite il sortit. Dehors, il y avait un grand jardin divisé en trois parties : la première faisait office de poulailler, avec deux vaches et deux chèvres. La deuxième partie était constitué de plusieurs rangées de légumes et d'herbes ainsi que des arbres fruitiers. La troisième partie était un grand bazar. On pouvait croire qu'il y faisait de la menuiserie et de la métallurgie.
         Glodéric pouvait apparemment vivre de ces propres moyens. Mais il n'était pas debout si tôt pour faire ce dont il avait envie. Il était marin au service du Comité du Lac, dirigé par Monsieur Humbline, qui n'est d'autre que le père de notre charmant jeune homme. Glodéric ne voulait pas vivre sur l'île située au beau milieu du lac ; il préférait vivre sur la rive Nord afin de pouvoir aller se balader dans la forêt. C'était l'heure, il était prêt. Il prit le sentier de terre jaune et partit pour rejoindre sa barque.
         Le chien dormait profondément contre l'enfant, déjà réveillée, qui lui tirait les poils. Soudain, il entendit des pas. Il sortit de la barque en montrant les crocs. Glodéric fût surpris.



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